A vous, porteur/ses de projets, futurs entrepreneur/es, nous avons eu envie de livrer nos expériences, réflexions et apprentissages relatifs à la création d’entreprise, ainsi que quelques conseils que nous aurions aimé recevoir lorsque nous avons – nous aussi – décidé de créer notre « boîte ».

La première partie de cet article est axée sur les motivations et le rôle de l’entrepreneur. La suite portera sur le savoir-être et les aptitudes du créateur.

Créer une entreprise : un coup de folie ?

Vu le parcours semé d’embuches et d’écueils, on peut être tenté de le penser, mais l’envie qui nous pousse va bien au-delà. Les motivations des entrepreneurs sont multiples : l’envie de liberté, de travailler « pour soi » sont parmi les plus courantes. Avoir la satisfaction de mener à bien son projet, seul ou accompagné, est un facteur puissant, souvent allié à la volonté de se dépasser. Prouver à soi-même ou à son entourage que l’on peut réussir est une belle vocation.

Chacun d’entre nous qui a un jour décidé de se lancer, a eu la certitude d’avoir une merveilleuse idée, avec laquelle on se sent en phase. Ce n’est pas forcément l’idée du siècle, mais c’est celle qui nous correspond, que l’on a envie de porter et de mener à terme. Celle qui nous donne la motivation de réussir !

Toutefois, il ne faut pas oublier que la satisfaction viendra bien souvent après avoir affronté certains « pièges » ;

Des pièges qu’il vous faudra comprendre et appréhender. Leurs effets au quotidien comme la fatigue, la peur de se tromper, de ne pas être à la hauteur, et leur conséquences inconscientes sont à prendre en compte. Comme pour les sportifs, le mental fait la différence !

Comment assumer son rôle d’entrepreneur ?

Vous allez vous tromper. Nous nous sommes tous fourvoyés à un moment donné. Tant mieux : cela nous permet d’apprendre (parfois au prix fort) de nos erreurs. Cet apprentissage permet de positiver la situation et de la transformer en bénéfice pour le futur. On le dit souvent : une erreur est une chance supplémentaire d’apprendre en profondeur.

Néanmoins, l’échec reste relativement tabou dans notre société, et est souvent mal perçu. Vous devrez dépasser cette perception ambiante et penser constamment « objectif » afin d’avancer.

L’une des conditions sine qua non pour un entrepreneur : bien se connaître soi pour mieux s’adapter à son environnement.

Quels sont vos défauts et vos qualités qui vous permettront de faire face ? Défauts et qualités se valent : le défaut n’est qu’une qualité utilisée au mauvais moment. Vous devez apprendre à tirer parti de votre personnalité pour tirer sur votre meilleure ficelle au meilleur moment. Cela induit la nécessité de savoir prendre du recul : s’observer pour s’adapter.

Conclusion

Oui, le grain de folie est nécessaire, mais il est bien vite rattrapé par la réalité du terrain et les ressources à mettre en place pour créer votre entreprise !

Dans la 2^ème partie, il sera question des qualités de l’entrepreneur, de schizophrénie, de sport, de liberté… A très vite !

Christine Montagard et Berangere Gautron