Créer son entreprise : Toute une histoire ! Parcours de deux néophytes – Partie 2

Créer son entreprise : Toute une histoire ! Parcours de deux néophytes – Partie 2

Créateur, créatrice d’entreprise, nous vous avons livré nos points de vue sur les motivations et le rôle de l’entrepreneur dans la 1ère partie de cet article.

Nous avons eu envie d’aller plus loin, de vous parler du savoir-être et des aptitudes du créateur. En partant de nos expériences, nous vous soufflons ici quelques conseils que nous aurions aimé recevoir lorsque c’était notre tour de créer nos «boîtes ».

Les qualités de l’entrepreneur ? A deux doigts de la schizophrénie !

Il faut en permanence doser habilement des ambivalences, voire des oppositions…

Par exemple : être centré sur les résultats et savoir lâcher prise : contradiction ? Pas si sûr !

Il faut être capable de fixer des objectifs chiffrés pour avancer vers un but précis, et mettre en place des outils de suivi afin de mesurer le chemin parcouru. Force est d’admettre que de temps en temps, les efforts ne porteront pas leurs fruits… tout de suite. Pour ne pas se décourager ou devenir amer, il faut apprendre à relâcher la pression une fois les actions de développement conduites, et prendre le temps de voir germer les graines plantées tout au long de votre parcours…

Une fois votre plan d’actions mis en œuvre, il importe de savoir admettre que la réussite ne dépend plus de vous. Tel un joueur de bowling : une fois que le coup est parti, il n’y a plus qu’à attendre. Toutefois, il est possible de regarder et d’anticiper si la trajectoire est la bonne. Dans la négative, pensez au coup suivant, le plus en amont possible.

Se fixer des objectifs est primordial pour atteindre la réussite. Sinon comment savoir que l’on a atteint notre but ? Pour y parvenir, je vous conseille de réfléchir et de mettre en place un plan d’actions, une feuille de route en quelque sorte pour arriver à bonne destination. Pour y arriver, encore faut-il que ce plan prenne en compte vos besoins personnels. Hors de question de vous essouffler en cours de route ! Pourtant cet oubli est fréquent, et les conséquences néfastes.

Par exemple : se fixer des objectif ambitieux et s’autoriser à prendre 2 heures pour aller faire du sport, ou pratiquer la méditation… même aller chercher ses enfants à l’école peut faire partie d’un plan d’actions !

 

Constance et adaptation

Pour reprendre la métaphore avec les sportifs : vous devrez faire preuve de constance, de régularité, afin de ne pas vous essouffler.

Le meilleur conseil que l’on puisse vous donner : définissez un cap et adaptez les moyens qui vous permettent de l’atteindre. La route est parfois longue : ne pas se décourager et continuer à avancer en fonction de son plan d’action, même si le retour sur investissement n’est pas aussi rapide que prévu.

Un autre conseil : Afin de gérer plus facilement les tâches pénibles, comme la prospection -étape incontournable parfois ressentie comme ingrate – équilibrez-les dans votre planning avec des actions agréables.

Autre grande qualité de l’entrepreneur : l’adaptation !

Pour atteindre votre but, il s’avère utile de savoir changer rapidement de stratégie. Un plan d’action n’est qu’un chemin vers vos objectifs, il est modifiable. Il ne doit pas vous empêcher de saisir une opportunité quitte à mettre en veille le plan A. Si vous comprenez que la stratégie choisie ne vous amène pas vers votre objectif, il faut vite bifurquer.

 

Conclusion

Il faut savoir foncer en étant patient et constant, tenir un cap tout en ayant la faculté d’adaptation, avoir du flair pour saisir les opportunités, tout en analysant les axes de réalisation… Écouter ses clients, son banquier, son entourage, tout en s’écoutant soi-même… et aimer la liberté !

Paroles d’entrepreneures !

Christine Montagard et Bérangere Gautron